Les 20 et 21 Avril dernier, s’est tenue à l’Université de Lomé une conférence internationale sur le thème ; « les droits humains dans un contexte de démocratisation en Afrique, 50 ans après la signature des deux pactes des Nations-Unies PIDCP et PIDESC. Une initiative de l’association Nouvelles Alternatives pour le Développement Durable en Afrique (NADDAF) affiliée à l’Association Internationale des Juristes Démocrates (AIJD) en collaboration avec la Faculté de Droit de l’Université.
Cette rencontre est d’une importance capitale selon Bernard BOKODJIN, Coordonnateur de NADDAF et Jeanne MIRER, présidente de AIJD, car il revient à la génération présente de poser le débat sur l’apport des deux pactes dans le processus de démocratisation en Afrique. « il est important de réfléchir à la manière de pratiquer les droits afin que l’harmonie et la paix règnent dans le monde » déclare à l’ouverture des travaux le Directeur de Cabinet du ministère de la justice Kossivi AGBETOGNON avant d’ajouter « le Togo s’est engagé depuis des décennies à faire du respect des droits de l’homme et de la consolidation de la démocratie un des axes majeurs de sa politique de développement dans la perspective de construire une société épanouie, éprise de paix et de dialogue ».
Durant deux jours, les participants venus des cinq continents ont eu à échanger au cours des panels ou en Commission autour des modules tels que : « paix, processus démocratique et consolidation d’un Etat de droit en Afrique », « Etat de droit et souveraineté populaire dans un contexte populaire », et « quel accompagnement efficace des victimes de violation des droits de l’homme pour la consolidation d’un processus démocratique.
Firmin Teko-Agbo
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