Depuis les années 1990, le Togo a démontré son aspiration à plus de liberté et au respect de la personne humaine.
La Conférence Nationale Souveraine a montré les atteintes extrêmement graves à la dignité humaine liées notamment à la torture, aux détentions arbitraires, aux violences physiques et morales de tout genre.
La CVJR a démontré que les togolais aspirent à tourner la page et à aller vers un état de droit, où la primauté du droit doit rimer avec la gouvernance légitime.
Aujourd’hui, des avancées notables ont été faites sur le respect des droits de l’homme, mais le Gouvernement peut faire mieux. Le Togo a consacré un nombre important de libertés fondamentales pour lesquelles il faut continuer à se battre.
Et au CACIT, nous nous y attelons et nous continuerons la lutte pour obtenir la meilleure protection des droits humains à nos concitoyens et à nous-mêmes ; nous sommes convaincus que notre ligne de conduite, que sont l’objectivité, le professionnalisme et l’amour des hommes, nous permettra d’obtenir le respect des droits de l’homme en général et plus spécifiquement d’arriver à bannir l’impunité qui en elle est une violation des droits humains, mais qui engendre d’autres violations plus graves encore. Notre approche empirique est novatrice au Togo et fait des adeptes, mais également des adversaires.
En cette célébration de la journée des droits de l’homme, nous en appelons à un changement de comportement qui amènerait les OSC à ne pas se considérer comme des rivales ou des adversaires, mais comme des voies multiples, des facettes différentes mais convergentes pour l’atteinte d’un même résultat, celui de la promotion et de la protection des droits de l’homme au Togo et dans le monde. Toute autre finalité donnée à ce combat serait une entrave au développement et à au bonheur des citoyens pour lesquels nous sommes censés nous battre.
Nous sommes heureux qu’en 2016, nous soyons invités à nous battre pour les droits de quelqu’un « En 2016, la Journée des droits de l’homme appelle chacun d’entre nous à défendre les droits de quelqu’un ! Il est de la responsabilité de tous de soutenir les droits de l’homme. Tout le monde doit prendre position et défendre les droits des réfugiés ou des migrants, ou les droits des personnes touchées par un handicap, les droits des personnes LGBT, les droits des femmes, des peuples autochtones, des enfants, les droits des personnes d’ascendance africaine ou toute autre personne susceptible de souffrir de discriminations ou de violences. »
J’ajouterai simplement « Ensemble mais dans nos diversités, œuvrons à garantir les droits de quelqu’un au Togo, en Afrique et dans le monde. »
Spero MAHOULE
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